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Château De Fargues (Lur Salus), Sauternes, 2005

Château De Fargues (Lur Salus), Sauternes, 2005

104,00 €Prix
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Château de Fargues – Sauternes, un art de vivre le botrytis

Un vin rare, patient, exigeant – et absolument vivant.

 

À Fargues, on ne fait pas du Sauternes, on le sculpte. Le château appartient à la famille Lur Saluces depuis le XVIIe siècle, et l’approche est restée artisanale, résolument qualitative. 40 hectares travaillés comme un jardin, en culture raisonnée (sans herbicide ni pesticide de synthèse), avec un travail constant des sols et une observation millimétrée du cycle végétatif. Ici, le climat, les brumes matinales et les vents d'automne sont des alliés — mais rien ne se fait sans effort.

 

Le Sauternes de Fargues n’est pas un vin d’assemblage d’années, ni un prétexte à sucre. C’est un vin de millésime, vinifié comme un grand cru rouge : avec de la matière, une trame, de la complexité. Les vendanges se font exclusivement à la main, en 4 à 6 tries successives, pour ne récolter que les grains atteints de botrytis cinerea à maturité parfaite. Chaque lot est pressé, vinifié et élevé séparément.

 

L’élevage dure 30 mois en barriques de chêne, 100 % neuves, sans filtration à la mise, avec un suivi très précis. Le résultat : des vins intenses mais jamais saturants, d’un équilibre rare entre richesse et droiture, capables de vieillir 30, 50 ans ou plus. Pas d’ostentation. Juste une émotion lente et profonde.

 

 

Château de Fargues – Sauternes

 

Encépagement : Sémillon (80 %), sauvignon blanc (20 %) sur des terrasses graveleuses sur socle argilo-calcaire, à proximité immédiate d’Yquem. Vignes âgées d’environ 35 ans.

Vendanges manuelles par tries successives (jusqu’à 6 passages), fermentation lente en barriques neuves, élevage de 30 mois. Pas de collage ni filtration systématique.

 

Au nez, l’ampleur est là mais toujours précise : abricot rôti, orange confite, safran, cire, fleurs séchées. En bouche, le vin avance comme une soie tendue : riche mais jamais pesant, porté par une acidité longue et saline. Le sucre est digéré par le vin, au service de la texture. La finale est interminable, savoureuse, vibrante. Un vin de gastronomie autant que de garde. Un grand vin doux sec dans l’âme.

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